Définition : Les présences des entreprises sur les médias sociaux tend à être comme l’iceberg qui serait inversé. Lorsque sondé dans sa globalité, sa partie submergée le rend facile à éviter et son peu de profondeur invite à les ignorer.
Elle m’est venu dans un de ces flashes des jours inspirés cette théorie. Je cherchais la meilleure façon d’imager le principe que j’essaie de vous partager dans ces carnets : prioriser un contenu solide avant de vous tourner vers les médias sociaux. À quoi bon vouloir faire connaître un site web dont on ferait le tour en moins de 5 minutes? Et puis, qui n’a pas un jour rêvé d’une théorie qu’il pourrait laisser la communauté mettre à l’épreuve. Alors, voici la mienne. Faute qu’elle ait été formulée et baptisée avant moi, je la baptise donc à mon nom (avec une pointe de sourire et pas mal d’humilité.
Sur un mot plus sérieux et moins pompeux, voici donc ce qu’elle suggère comme antidote pour en sortir.
Se créer un solide noyau de contenu : pourquoi et comment le gérer
- Créer son compte « core contenus » ;
- Modifier nos raisons d’épargner les contenus ;
- Modifier notre comportement de dépense des contenus.
J’aime à imager ce principe de création d’un noyau de contenus à un compte en banque. Nous désirons sortir de la théorie de l’iceberg inversé. Ce que je nous invite ici à faire est de nous discipliner à épargner en remplissant notre compte épargne-contenus en nombreux billets (contenus variés) que nous aurons pour les jours où nous en auront vraiment besoin.
Il s’agit ensuite de modifier notre comportement, en allant plus loin : choisir d’épargner pour construire quelque chose de solide et durable. Je complète en proposant un autre comportement à adopter, celui de modifier notre façon de dépenser ce qui se trouve dans notre core contenus.
Commençons cependant par nous entendre sur ce qu’est, à mon sens, matériel à être digne d’être qualifié.
Théorie de l’iceberg inversée et les solutions
Matière à core contenus.
J’entends ici du matériel de qualité, créé dans le but d’informer. Une information pertinente à notre public cible et qui propose profondeur, réflexion, documentation et réelle utilité pour son auditoire. L’une des plus grandes modification de l’algorithme de Google a été de rendre le contenu ROI. Prioriser un contenu de qualité, fouillé, soigné et bien rédigé. Voilà qui enfin relevait la barre !
J’en profite pour souligner que j’espère sincèrement que vous ne tomberez pas dans le piège de créer des publications en utilisant l’intelligence artificielle. Je le déconseille fortement.
Votre concepteur web
Pour plusieurs d’entre nous qui étions blogueurs.ses à l’époque, c’était une récompense heureuse et souhaitée. Encore aujourd’hui, quand j’explique à notre clientèle qu’un article ou un contenu de page sous le 900 voire 1200 mots a peu de chance de bien se référencer, je vois leur regard tourner à l’inquiétude. Pourtant, je persiste et signe : passons moins de temps à faire des « posts » sur les médias sociaux et plus de temps à créer du contenu à propos de la profondeur et l’excellence de nos entreprises et services. J’en profite pour souligner que j’espère sincèrement que vous ne tomberez pas dans le piège de créer des publications en utilisant l’intelligence artificielle. Je le déconseille fortement. Utilisez plutôt notre guide pour vous préparer.
Un contenu de qualité, donc, qu’il viendra bien ensuite le temps de nous assurer de pouvoir partager, fiers de cette profondeur et de cette qualité sur les médias sociaux.
Théorie de l’iceberg inversé : le silence est d’or
On le connait ce vieil adage. La parole est d’argent vous empresserez-vous de me souligner. Mais attention, soignons la parole. Si je vous invite autant à créer cette banque de contenus, c’est pour éviter de vous trouver dans un piège que nous avons tous et toutes connu. Il est de ces personnes que l’on rencontre et qui jouent les paons au cours d’une soirée. Elles nous abreuvent un temps d’un savoir qui parait au premier regard fort érudit. Puis voilà que se joint à la conversation une personne hautement savante sur le sujet. Cette dernière relance notre premier personnage de questions, puis voilà qu’après quelques effets de toge, notre pseudo-érudit semble asséché, ayant épuisé les formules savantes qu’il ou elle ne connaissait que par cœur et en moindre quantité.
Cette déconfiture effraie autant qu’elle mérite d’être évitée. C’est la théorie de l’Iceberg inversé. C’est pour cette raison que de prendre le temps de créer la banque de contenus a un double effet. Premièrement, en rédigeant, élaborant, nous structurons aussi notre pensée. La trajectoire suivie permet de créer des débouchés pour d’autres informations à proposer, voire multiplier les idées de contenus complémentaires ou postérieurs! Deuxièmement, devoir s’exprimer plus en profondeur amène notre contenu à être mieux renseigné, plus solide dans la qualité de ses bases. Si vous peinez à rédiger ou parler en 1000 mots d’un sujet, peut-être est-ce nécessaire de mieux l’approfondir d’abord.
La parole est d’argent, mais comment cette parole?
Il existe autant de façon d’exprimer que de messages à transmettre. Le langage des signes l’a démontré. Vous auriez beau parler à un malentendant, si le fil de transmission nécessaire est le langage des signes, vous perdrez autant de temps que de salive. Je vous invite aussi à voir les efforts inutiles de tenter de le faire dans une pièce plongée dans la noirceur totale. On ne lira même pas sur vos lèvres.
Ce core contenu doit donc être soigneusement articulé. De plus, choisissez le médium pour l’exprimer sans juger si vous possédez ou non les qualités pour l’utiliser. Je m’explique. Article de blogs, carnets, podcast, vlog, infographie, guide, tutoriels, page vitrine et j’en passe, choisissez pour chaque message son véhicule sans vous juger capable ou non de bien porter le message.
Quand j’étais enfant, je souffrais de bégaiement. J’ai appris quand un message urgent devait être passé à l’écrire sur un bout de papier. Quand j’ai cessé de bégayer mais que j’étais trop timide pour prendre la parole devant un auditoire, j’ai appris à structurer mes idées sur papier pour ensuite les lire à haute voix. Aujourd’hui, si mon apparence, ma personnalité, nuisent à un message que je devrais faire passer, je serais alors heureux et avisé de rémunérer quelqu’un pour le formuler et l’articuler à ma place,
Après tout, c’est le contenu que je tiens à transmettre et non moi comme contenant obligé.
La dernière règle donc, varier le contenu mais aussi et autant le médium. L’infographie qui accompagne ce texte, autant que le vidéo, ont leurs objectifs : s’adresser aussi à celles et ceux qui peuvent soit préférer écouter, ou encore avoir l’information visuellement avant de pousser plus en profondeur.
Quand la banque est pleine, dépensez aux bons endroits

Cet article que vous avez sous les yeux est daté, sous le titre. Demandez-vous maintenant à quel moment vous le lisez. Il est fort probable que ce soit 120 jours plus tard que sa rédaction. J’ai appliqué ma proposition. Il fait partie de mon core contenu. J’ai résisté à la tentation de l’envoyer sur les plateformes sociales pour m’assurer de respecter ce que je conseille.
Maintenant que j’évalue disposer d’un solide article, encore me faut-il l’adresser au bon auditoire. Pour celui-ci, j’ai choisi LinkedIn, ma page Facebook d’entreprise, Pinterest pour l’infographie et relayé sur YouTube avec le vidéo correspondant.
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